Le marché de l’immobilier confirme son évolution. - 04/10/2021

La crise sanitaire a eu un impact certain sur le marché de l’immobilier. Cependant, il est pour l’heure encore difficile de savoir si cet impact est pérenne ou s’il suit une tendance provisoire. Mais que s’est-il passé exactement ces deux dernières années ? L’arrivée de l’épidémie de Covid-19 ainsi que l’instauration de mesures restrictives impactant les déplacements (confinements, couvre-feu, etc.) ont sans aucun doute entraîné une modification profonde de la manière dont les Français perçoivent leur espace de vie. Ainsi, et en réponse à ce qui était attendu, les habitants des grandes agglomérations ont ressenti en 2020 et 2021 un plus grand besoin d’espace pour vivre. En parallèle, les travailleurs de certains secteurs ont vu leurs conditions de travail profondément évoluer : un pouvoir d’achat maintenu, mais la possibilité de travailler à distance sans limites.

Or, l’on constate que depuis le début de la crise sanitaire, le marché de l’immobilier se porte bien. Avec en moyenne 10 acquéreurs potentiels pour un seul bien en vente sur l’ensemble du territoire, les prix continuent de suivre une augmentation constante. Cependant, cette croissance et cette bonne santé ne sont pas égales. Ainsi, depuis 2020, l’augmentation des prix de l’immobilier concerne les villes de petite taille ou de taille moyenne. A contrario, les villes de Paris et de Marseille connaissent une stagnation des prix de l’immobilier. Concrètement, là où le prix des appartements au premier trimestre 2021 augmente de seulement 1,7% à Paris et de 1,9% à Marseille, il augmente dans le même temps de 10,6% à Tours, de 16,2% à Caen, de 17,5% à Poitiers de 9,3% à Dijon, etc. Seule Bourges connaît une baisse de ses prix (-4,7%) pendant cette période. Ces chiffres traduisent d’une part le départ des habitants des grandes agglomérations pour des villes à taille humaine. Cependant, le transfert du pouvoir d’achat immobilier entraine de profonds bouleversements sur le marché de l’immobilier français. Causant des pénuries de biens dans des zones qui étaient jusque-là épargnées et augmentant de manière disproportionnée la valeur immobilière de certains biens. 


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